Les écarts aux bonnes pratiques portent majoritairement (22/26) sur la pondération du prix qui est trop souvent supérieure à 30%, seuil au delà duquel le critère prix devient pratiquement dominant et favorise les moins-disants quelque soit la qualité de leur offre.
Nous avons également réagi à l'exigence que le programmiste soit un architecte, ou à des délais de consultation trop courts, ou encore à des formules "exotiques" de calcul de la note "prix" qui avaient toutes pour effet d'alourdir son poids.
Parmi les réponses reçues (8), seules 2 d'entre elles sont de brillants exercices de langue de bois, mais les autres témoignent d'une vraie réflexion des Maîtres d'ouvrage, dont certains ont même modifié les conditions de leur consultation.
Sans être exceptionnels, les résultats témoignent de l’impact positif que peuvent avoir nos courriers de «bonnes pratiques»
Le SYPAA invite les adhérents à faire remonter au CA les dossiers de consultations qui leurs semblent éloignés des "bonnes pratiques", et ceci le plus tôt possible pour que nos courriers puissent être envoyés avant la date de remise des offres, faute de quoi leur impact sera minimal.